Les gens.
4 septembre
Arrivée au port vers 20h30, tout marche comme sur des roulettes. Je monte dans le bateau vers 21h, des heures après les autres passagers, déjà installés dans leurs cabines pour la nuit. On fera connaissance demain, au petit déjeuner.
Ma cabine:
5 septembre
L'équipage:
Mis à part le capitaine et le stagiaire Stephan qui sont allemands, ainsi qu'un des ingénieurs qui est russe, l'équipage est entièrement constitué de philippins, qui doivent passer 9 longs mois loin de leurs familles. Ce sont tous des champions au karaoke.
Le capitaine Schneider, l'homme à la moustache d'acier. Au début, je croyais que sont nom était Block, un patronyme qui ne sied pas à n'importe qui, et qui appartiendrait en fait à un autre capitaine qui fut responsable du Flottbek. J'espère qu'il a une moustache lui aussi.
Les passagers
Paul, the irish dude à la tête d'ananas. Il a passé les quatre dernières années à Montréal, et rentre à Dublin pour quelque temps avant de repartir à l'aventure. Cool guy.
Lorraine et Jean-Roch, un couple de Saint-Adèle, qui adorent faire du bateau, bien que ce soit à eux aussi leur première fois sur un porte-conteneur. Lorraine était professeur de musique, et m'a gentiment prêté un recueil de chansons de marins que j'essayais d'interpréter à l'harmonica, sans trop de succès. Jean-Roch, lui, donnait des cours de navigation sur les Grands-Lacs et le Saint-Laurent. Il donnait pleins de détails très intéressants à propos des courants et des voies de navigation.
Tony, a gentleman from Manchester, currently residing in Vancouver, très aimable et affable. Il nous a fait découvrir un sitcom de John Cleese (le gars des Monthy Python) intitulée Fawlty Towers, que nous écoutions avec une bonne bière avant le repas du soir.
Il y avait également sur le bateau un dénommé Claudio, italo-allemand étudiant en design de vaisseaux. Il devait travailler à bord comme espèce d'assistant-à-tout-faire, mais n'a finalement pas fait grand chose d'autre que de se promener nonchalamment avec un suit orange et faire la sieste. Another cool guy.
Stephan, Claudio et Paul.
à suivre...
1 commentaire:
Restez straight !
Lu dans le magazine Jobboom cette semaine.
Un employeur peut refuser d'engager un candidat en raison de l'information trouvée en ligne sur cette personne - que cette dernière l'ai diffusée volontairement ou pas.
Et puis cette perle de Van Allen, le président de Time Line Recruiting qui dit : « Sans entrer dans les détails, je peux dire que nous scrutons les sites des communautés virtuelles les plus populaires, nous utilisons les moteurs de recherche majeurs, en plus d'avoir quelques autres trucs dans notre manche. »
Au Québec aussi on scrute la toile avant d'embaucher.
Alors, tout le monde au pas. Portez des masques, soyez des saints et cachez vos sales gueules d'alcooliques si vous voulez un job.
Publier un commentaire